I.INTRODUCTION
L’exposition des communautés à la présence des engins explosifs (mines, REG, EEI et les ALPC) dans les zones contaminées reste un défi majeur et lié aux multiples crises causées par les affrontements entre les forces loyalistes et les groupes armés locaux et étrangers. Des villages et localités sont attaqués, assiégés par des hommes armés occasionnant de la présence des munitions non exposées et à l’issu de ces attaques, des civils surtout des enfants et femmes sont victimes des engins abandonnés, piégés, aux champs, aux pâturages, aux sources d’eau, aux écoles, à d’autres infrastructures sociales de base et accroissent la terreur au niveau locale.
L’accès physique dans certaines entités et le déficit dans les sensibilisations permanentes sur les conséquences des accidents liés aux mines et engins explosifs dans plusieurs zones, impacteraient sur l’accès des personnes aux différents messages d’éducation aux risques y compris les activités de dépollution (déminage).
Dans cette optique, des centaines de milliers de personnes ont été victimes et déplacées. Vu ce qui précède, l’Etat Congolais a adopté une vision d’un plan stratégique. Ce plan est celui de voir une RDC affranchie de la menace et des conséquences des mines et des REG, un pays doté d’une capacité nationale d’intervention susceptible de répondre aux risques représentés par la contamination résiduelle des REG dans les communautés. Le déploiement de l’équipe ADIC 1 dans la province du Sud-Kivu et transférée au Kasaï et Kasaï Central pour exécuter les activités d’éducation aux risques, enquêtes non techniques et la formation des enseignants, inspecteurs et conseillers. Au cours de cette année sous examen, 407 sessions de sensibilisation sur l’ERM ont été organisées dans les zones ciblées dont territoires de Fizi[1], Dekese[2] et Dimbelenge[3] dans sa troisième phase en 2022 avec le financement de PM/WRA via DCA.
Cependant, 23.954 personnes diversifiées (hommes, femmes, garçons et filles) ont été sensibilisées et éduquées sur différents sites. Les différentes alertes sur la présence des engins explosifs ont été transmises au bureau du partenaire (DCA et CCLAM) grâce à une bonne collaboration et les informations fournies par les participants au cours des différentes sessions de sensibilisation. Toutefois, la présence de l’équipe technique de DCA dans les zones d’implémentation du projet a permis à la population d’accéder à leur terre et de conduire les activités champêtres en toute sécurité.
Au regard de la problématique de la présence des REG dans les agglomérations, les activités du projet ont été bénéfice de toutes les couches de la population en général dans les axes des chefferies, secteurs, groupements, cités, villages et quartiers.
De janvier à décembre 2023, 10 zones à risques ont été identifiés, marquées, enquêtées et rapportées dans différentes zones de santé.
Constats observés : Multiples affrontements entre les groupes armés, occupations des zones par des militaires et hommes armés, insuffisance d’accès aux zones contaminés par les ONGs et acteurs de la LAM, manque de sensibilisation des populations sur les méthodes d’atténuation des risques des engins explosifs, conflits armés, mouvements des populations, faiblesse de l’autorité de l’Etat ont été parmi les problèmes rencontrés dans ces zones opérationnelles.
1.2. Objectif Principal :
L’objectif principal visé par le projet est Réduire les risques causés par les engins explosifs de guerre grâce à la sensibilisation de la population et en encourageant le changement de conduite/comportements par la diffusion d’information au public l’enseignement, la formation des enseignants et la liaison avec les communautés dans les villages
1.3. Objectifs Spécifiques :
- Organiser et tenir 1000 sessions d’EREE dans les communautés et les écoles au profit de 60.000 personnes (hommes, femmes et enfants dans les zones ciblées par le projet ;
- Mener les enquêtes non techniques des zones dangereuses dans les communautés affectées par les conflits armés ;
- Insérer les messages EREE dans le cursus scolaire par la formation des experts de l’EPST en vue de les pérenniser dans les communautés touchées par les conflits armés ;
- Former 762 enseignants, y compris les directeurs des écoles primaires et inspecteurs itinérants/Conseillers pédagogiques de l’EPST dans les sous divisions éducationnelles des zones ciblées par le projet
NB: En se basant aux mécanismes des actions sur terrain, le projet et ses objectifs ont donnés un soutien aux actions communautaires des femmes pour une meilleure prévention des accidents des mines et REG au niveau communautaire.
II. Résumé du Project :
Titre du Projet | Projet de réduction des risques causés par les mines et les restes explosifs de guerre en République Démocratique du Congo par le déminage et l’éducation aux risques | |
Localisation du projet | Territoire du Kabambare en Province du Maniema et Fizi au Sud-Kivu en République Démocratique du Congo, | |
Période du Projet | Du 1er Janvier au 31 Décembre 2023 | |
Indicateurs clés | Sessions ERM | 407 sessions |
Bénéficiaires ERM | 23.954 personnes soit 2716 Hommes ; 2218 Femmes, 9499 garçons et 9517 filles. | |
Formation TOT | Aucune formation de TOT n’a été organisée suite à une situation logistique dans les différentes zones de déploiements. | |
Résultats attendus | Les membres de la communauté démontrent une connaissance et conscience accrue des risques liés aux engins explosifs de la guerre dans leurs entités ;Les 10 zones dangereuses sont enquêtées, rapportées par ADIC et dépolluées par l’équipe MTT/DCA dans les zones affectées par les guerres et les populations travaillent sans risques au cours des leurs activités quotidiennes. | |
Résumé sur le budget | Pour ce qui concerne le budget d’exécution de cette 3ème phase du projet 2023, 30.000 dollars américains ont été alloués pour une période d’exécution allant du 1er Janvier au 31 Décembre 2023. |
III. LES ACTIVITÉS PREVUES ET RÉALISÉES
III.1. Education aux risques des mines et REG
Pendant cette période d’activités au présent projet, 23.954 personnes de différentes couches de populations ont été sensibilisées dans les différents et désagrégées en âge et sexe dans ce tableau :
Trimestre | Hommes | Femmes | Garçons | filles | Total | Session | ZD | Dépliants |
1 | 509 | 394 | 689 | 764 | 2356 | 42 | 7 | 2262 |
2 | 524 | 477 | 2348 | 2344 | 5693 | 92 | 2 | 5693 |
769 | 643 | 1113 | 947 | 3472 | 58 | 0 | 3472 | |
3 | 114 | 31 | 1001 | 981 | 2132 | 34 | 00 | 2132 |
421 | 392 | 209 | 229 | 1251 | 21 | 1 | 1251 | |
4 | 379 | 281 | 4139 | 4252 | 9050 | 160 | 00 | 9049 |
Total | 2716 | 2218 | 9499 | 9517 | 23.954 | 407 | 10 | 23859 |
Commentaires : Ces quatre trimestres ont couvert les activités d’ERM dans les provinces du Sud-Kivu (territoire de Fizi), Kasaï (territoire de Dekese) et Kasaï Central (territoire de Dimbelenge). 23954 personnes sensibilisées soit 39,9% sur 60000 personnes ciblées dans le projet de ces trois ans. 407 sessions d’ERM ont été tenues soit 40,7% de réalisation. Toutefois, pour cette année, la phase ciblait 20000 bénéficiaires à sensibiliser. C’est ainsi qu’au cours de ces mois écoulés de l’an 2023, environ 119,77% de réalisation ont été effectués sur le 100% prévu (20000 personnes). Certaines activités d’ERM ont été exécutées au Sud-Kivu avant que l’équipe soit déployée dans le Kasaï et après cette relocalisation que les éléments ont été réalisés dans les territoires de Dekese et Dimbelenge.
Quelques photos d’activités ERM dans les Kasaï au profit des populations locales
III.2. Enquêtes Non Techniques des Zones dangereuses
Les activités d’enquêtes des zones à risque et village ont été effectuées au cours de cette période sous examen dans le but de promouvoir un environnement protecteur et sain dans les villages des territoires de Fizi, Dekese et Dimbelenge à travers les enquêtes non techniques en réduisant les risques que présentent les mines, REG et bloquent l’accès et autres besoins des populations. En effet, les enquêtes non techniques ont été réalisées dans les villages visités en suivant des alertes annoncées par les populations locales dans les différents axes opérationnels du projet.
N° | Province | Territoire | Zones de santé | Nbre des ZD enquêtées | Observations |
01 | Sud-Kivu | Fizi | Nundu | 02 | Toutes les zones à risque ont été marquées, rapportées et détruites par les équipes MTT de DCA |
Fizi | 01 | Toutes les zones à risque ont été marquées, rapportées et détruites par les équipes MTT de DCA | |||
Kimbi-Lulenge | 04 | Toutes les zones à risque ont été marquées, rapportées et détruites par les équipes MTT de DCA | |||
02 | Kasaï | Dekese | Dekese | 03 | Toutes les zones à risque ont été marquées, rapportées et détruites par les équipes MTT de DCA |
03 | Kasaï-Central | Dimbelenge | Dimbelenge | 00 | Aucune zone à risque n’ a été marquée ni identifié durant les activités dans cette partie de la province |
Total Général | 10 |
Toutes ces zones à risques ont été identifiées, enquêtées et rapportées grâce à la bonne collaboration avec les populations sensibilisées dans les différents sites d’activités ERM et enquêtes non techniques. Quelques images des enquêtes non techniques confirmant les données restent en annexe.
Quelques photos des engins enquetés à Ipoka/Dekeseau Kasaї et à Fizi dans la zone de santé de Nundu au Sud-Kivu
III.3. Formation de TOT
III.3.1 Objectif 2 : Former 200 enseignants, Directeurs et 25 Inspecteurs et Conseillers pédagogiques en TOT dans la sous-division éducationnelle des territoires ciblés par la troisième phase du projet.
Au cours de cette année 2023, aucune séance de formation TOT en faveur des enseignants, Directeurs, Inspecteurs et conseillers n’a été tenue eu organisée. Cette activité a eu des défis sur les aspects adminsitrtifs avec le secteur de l’EPST au niveau des provinces éducationnelles de Kasai où certains documents n,’ont pas été validés par le service en charge de l’enseignement primaire secondaire et technique.
IV. TABLEAU SYNTHÈSE DE L’EVOLUTION DES ACTIVITÉS DU PROJET DE 2022
JUSQU’EN NOVEMBRE 2023
Années | Hommes | Femmes | Garçons | Filles | Total | Sessions | ZD | dépliant | Enseignants et directeurs formés en TOT | Inspecteurs et conseillers formés en TOT |
2022 | 2906 | 2547 | 7884 | 7247 | 20584 | 278 | 62 | 20116 | 139 | 23 |
2023 | 2716 | 2218 | 9499 | 9517 | 23954 | 407 | 10 | 23859 | 0 | 0 |
Total Général | 5622 | 4765 | 17383 | 16764 | 44538 | 685 | 72 | 43975 | 139 | 23 |
Commentaire : De 2022 jusqu’en 30 Novembre 2023, les activités d’ERM ont touché 44.538 personnes sensibilisées directement sur les messages d’éducation aux risques. Soit une réalisation 74,23% sur le 100% prévus jusqu’en décembre 2024. Donc il reste un pourcentage de 25,77 soit 15.462 personnes à sensibiliser et à atteindre de janvier en décembre 2024.
V.Quelques Témoignage des Participants.
La population des différentes zones ciblées par ce projet a salué les interventions faites par ADIC et DCA dans l’ensemble des villages car la présence des Engins Explosifs dans certains de ces villages et l’ignorance de la communauté locale sur les Risques liés aux Engins Explosifs, exposent aux les populations aux potentiels cas d’accident dus à la manipulation des engins explosifs. Toutes les activités que l’ONG ADIC réalisées dans nos communautés ont fait une fierté des humanitaires de sauver des populations y compris la dépollution des plusieurs zones dangereuses par DCA : les bombes qui étaient aux alentours de nos maisons.
Ainsi, Des témoignages d’un participant à la séance de sensibilisation à Ipoka/Dekese, Mr. Tshilambwe Tchamala, Leader communautaire, premier témoignage : « Un enfant est mort par accident d’un engin explosif qui l’a confondu à un poste de radio au village Ipoka, territoire de Dekese vers les années 2000. Le second, il s’agit d’un engin explosif enfoui dans l’arbre au village Mbanga Sud en territoire de Dekese mais enlevé par les militaires angolais. En dernier, est celui de son école implantée sur une ancienne position des groupes armés, quand les élèves font les travaux manuels sur cette colline, ils y trouvent des minutions abandonnées, des chargeurs et beaucoup d’autres effets militaires ».
Je vous parle en tant que Leader influant de ce village « présentement la population de notre village est suffisamment informée des notions d’ERM : les tailles, formes, couleurs des engins explosifs et du danger lié à la présence de mines et REG et rassure de continuer à adopter un comportement sûr. Laisse-moi parler des avantages que cette activité de lutte antimines a amené dans ma communauté actuellement : les activités champêtres dans les localités seront réalisées en toute sécurité car les personnes savent déjà les risques liés à la présence des engins explosifs de la guerre. Cher responsable d’ADIC, je dits et je promets de transmettre les messages aux autres personnes et de donner immédiatement les informations en cas des potentiels incidents par les mines et bombes » a déclaré Monsieur Mbanga Mangaiko, Chef de sous village de Misisi à Fizi.
En effet, certains villages du secteur des Ngandja et voisins du secteur de Babuyu en territoire de Kabambare, sont actuellement inhabités à la suite de l’insécurité et de soupçons de la présence des engins explosifs. Une bonne partie de champs restent inexploités et d’autres exploités à espaces réduits car la population craint la présence des engins explosifs résultats d’affrontements entre les belligérants.
Après les sessions de sensibilisation sur les dangers liés aux engins explosifs, session tenue dans la communauté, les membres de la communauté nous ont partagé ces faits.
« Nous craignons que les engins explosifs soient présents dans nos champs, car pendant les affrontements entre les belligérants, des bombes et des armes lourdes ont été utilisées dans cette localité. Nous pensons que le jour de retour de nos communautés dans les milieux d’origine, certainement nous trouverons sans doute des engins explosifs abandonnés », a déclaré l’un des participants appuyés par les autres membres de la communauté présents lors de la session d’EREE dans les villages de Lulimba et Misisi.
VI. Collaboration avec l’Equipe Technique de DCA.
La dynamique collaboration des animateurs/enquêteurs d’ADIC et équipe CL et technique de DCA a permis la réalisation des activités d’enquêtes non techniques, de ramassage et destruction des engins explosifs dans les zones d’intervention pour permettre à la population de poursuivre de nouveau leurs activités socioéconomiques, qui étaient auparavant non accessibles et de rétablir l’accès aux infrastructures sociales de base ainsi que l’accès sécurisé des acteurs humanitaires aux personnes vulnérables qui sont dans les besoins d’être assistés dans les axes avec besoins prioritaire.
VII. Situation Sécuritaire et de Protection
La situation sécuritaire et de protection dans les zones ciblées par le projet est restée calme et volatile dans certains axes et villages du territoire de Fizi. En effet, dans le territoire de Fizi, la volatilité se fonde sur l’errance des éléments du groupe d’autodéfense populaire (Wazalendo) aux côtés des civils en particulier les déplacés internes. Ces éléments armés entretiendraient déjà quelques barrières illégales dans la zone (cas spécifique des axes des villages Lubondja, Misisi, Nyange, Kilembwe, Mukera et Minembwe où des cas d’enlèvements, pillages, meurtres, viols, collectes d’argent et des vivres sont imposés aux populations civiles en guise d’effort de guerre. Des atteintes au droit à l’intégrité physique notamment des coups et blessures sont infligés aux récalcitrants. Des humanitaires ont été victimes d’enlèvement au mois d’octobre 2023. A part ces cas, certains civils auraient victimes des pillages, viols et autres faits. Le silence affiché par les autorités locales face à ce danger est analysé comme une complicité de la part des populations civiles qui habitent la zone. Ce qui laisse entrevoir le risque d’interférence d’autres groupes armés locaux soucieux de s’auto suffire en bien de première nécessité. Tandis que dans les territoires de Dekese et Dimbelenge, la situation est restée calme et sans incident durant l’exécution des activités du projet.
VIII. Quelques difficultés et Recommandations
VIII.1.Difficultés :
Lors de la mise en oeuvre des activités de ce projet d’ERM-ENT-TOT dans les provinces du Sud-Kivu[4], Kasai[5] et Kasai Central[6], les difficultés suivantes ont été enregistrées:
- Utilisation des motos TVS XL non adaptées aux routes de l’intérieur des territoires ciblés et les pannes qui s’en suivent;
- Manque d’enveloppe support pour subvenir aux besoins urgents du terrain,
- Non accès à certains axes très pollués par les restes explosifs de guerre suite à la situation sécuritaire precaire causée par la présence des forces et groupes armés, cas spécifique du territoire de Fizi;
- Reductioon du budget et non prise en charge de certains postes clés au niveau de l’exécution des activités par le projet;
- Non révision du budget pour la prise en charge des autres aspects spécifiques des activités sur terrain (cas de rélocalisation des activités du projet pour une autre province)
VIII.2.Recommandations
VIII.2.1 Aux partenaires techniques-financiers
- Au DCA-PM/WRAde continuer à appuyer ADIC d’une façon financière et technique dans le cadre des activités de protection-Lutte AntiMines avec un budget adapté dans le but de couvrir les gaps constatés lors de l’exécution de ce présent projet en faveur des populations vulnérables diversifiées;
- De doter ADIC comme partenaire d’exécution des matériels nécessaires pour le bonne implémentation des activités de lutte antimines: motos adaptées au terrain; véhicules pour les transports de matériels du projet sur terrain; moyen de communication équipe terrain, Thuraya et internet; tentes pour logement de l’équipe terrain; imprimente scaner, ordinateurs pour le bureau ADIC et terrain;
- De renforcer les capacités de personnel ADIC dans tous les domaines : administration finances et logistique, et domaine technique (éducation aux risques, NTS, Nedex pour prendre la réleve).
- De financer les activités d’assistance aux victimes des REG et ALPC identifiées dans la zone d’intervention,
- Promouvoir les activités d’agricultures dans les zones nettoyées par les équipes de demineurs et EOD dans les zones d’intervention.
VIII.2.2 Au niveau du gouvernement Congolais tant national que provincial
- Instaurer l’autorité de l’Etat dans les différents territoires en épargnant la population contre toute sorte de violation des droits humains et mettre fin à l’activisme des groupes armés cas spécifique du territoire de Fizi au Sud-Kivu;
- Au CCLAM-Kinshasa-Ministères de l’Intérieur et de l’EPST d’organiser des lobbyings ou plaidoyers au gouvernement central afin d’intégrer les actions de la lutte antimines dans le budget national pour couvrir les différents problèmes et gaps repertoriés sur terrain et à tous les niveaux.
- Réhabiliter les routes pour faciliter les interventions humanitaires de deminage et autres actions d’urgence au profit des populations civiles;
- Suivre si les notions d’ERM sont intégrées dans les branches d’accueil soutenues conformement à la technique d’intégration selon l’esprit du modules et guide.
- Renforcer les capacités des acteurs sur les nouvelles techniques en LAM.
Il a été observé une fortement mobilisation des bénéficiaires et l’acceptation des messages d’ERM dans les entités par les populations locales. En se basant aux indicateurs clés du projet, les indicateurs ont été atteints et un bon résultat sauf certains qui nécessitent un renforcement des plaidoyers. Pour cette troisième phase du projet lancée en 2023, les activités d’ERM ont été bien organisées au profit des hommes, femmes et enfants dans différents sites. C’est ainsi que, les orientations et les activités réalisées dans l’action contre les mines à travers ce projet établie présentement dans les territoires de Fizi (Sud-Kivu), Dekese (Kasaï) et Dimbelenge au Kasaï Central, rencontrent les besoins essentiels ressentis en protection-lutte antimines par les différentes communautés bénéficiaires des activités vu les diverses interventions des humanitaires et les différents cas d’accidents enregistrés.
Ainsi, ADIC comme partenaire exécutant le projet ERM et en commun accord avec le partenaire technique et financier de redoubler les efforts en réalisant le reste d’activités dans les zones définies selon les priorités afin de diminuer les risques liés aux engins explosifs.